La crise est encore devant nous

Publié le par Odace

 

Quelle situation en France ?

 

Après l’honorable émission de France 2 sur la crise, bonne vulgarisation économique et financière, mais fort peu politique, on pouvait penser que les trois intervenants  avaient fait le tour du problème.

Certes, ils ne faisaient ni dans l’angélisme, ni dans le catastrophisme, mais ils n’abordaient que fort peu le problème des français.

 

Le dossier du Monde économie (11 janvier) donne de précieuses indications concrètes sur les effets de la crise :

 

<Les revenus des plus aisés ont progressé de 40% entre 2004 et 2007 (quelques milliers d’individus, revenu moyen de 1. 270 000 euros) contre 10% pour le reste des revenus. Plus le revenu est bas, moins il progresse !

Ce sont justement ces revenus moyens et bas  -pour lesquels les dépenses de logement représentent entre 35 et 39%- qui vont souffrir le plus des baisses des prestations sociales.

 

<Les prix à la consommation ont progressé de 20% entre 1998 et 2010 ; les coûts du logement , eau, gaz, électricité, de 32%. ; la proportion de salariés à temps partiel est passé de 15,6 en 2007 à 16,2 en 2010 ; la durée du chômage s’accroit.

 

<Non seulement, nous ne sommes pas sortis de la crise, mais celle-ci va dégrader encore la situation difficile des catégories les moins favorisées.

 

L’UMP semble ne rien comprendre !

 

Christian Jacob, nouveau président des députés UMP et petit « frère » de Copé accumule les bourdes.
Ainsi, dans le contexte actuel a-t-il tenté de supprimer toute sanction à l’égard des députés faisant de fausses déclarations de patrimoine. Finalement il y aura sanction, mais pas de prison.
Le sentiment d’injustice des français ne peut qu’être renforcé par de tels comportements.

 

Quelles possibilités de changements ?

 

Certes, la plupart des français sont maintenant convaincus que le modèle libéralo- financier est dépassé. Mais en matière de régulation, les efforts politiques sont très insuffisants. Un exemple, la suppression des paradis fiscaux voulue, voire annoncée par le président, reste un vœu pieux.

Il faut changer de politique, et cela ne peut se faire qu’au travers d’une alliance intelligente et raisonnable entre le PS et Europe Ecologie, si l’un et l’autre parviennent à surmonter leurs difficulté

 

Une autre politique, dans le monde et en France est possible, un autre mode de croissance, une plus grande place donnée à l’exigence environnementale.

 

PF

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