De Pékin à Shanghaï

Publié le par Odace

 

De Pékin à Shanghaï, et de Rambo au pénitent !

 

Après la réussite formelle des Jeux Olympiques de Pékin, voici que s’ouvre l’exposition universelle de Shanghaï.

 

Les JO de Pékin avaient permis à la Chine d’étaler sa puissance et ses capacités d’organisation ; sarkozy_stade_olympique_pekin.jpgde gigantesques travaux avaient été conduits, 10 lignes de métro construites, des quartiers entiers de Pékin éventrés pour faire place à de nouvelles grandes artères.

 

Notre Président, s’agissant de sports, montrait ses muscles, abordait la question des droits de l’Homme, envisageait de recevoir le Dalaï Lama, ne supprimait pas l’éventualité d’un boycot.

 

Nous avons eu le grand plaisir de faire plusieurs voyages à Shanghaï au début  des années 2000. A chaque redécouverte de la ville, plusieurs tours nouvelles se dressaient à Pudong (à l’est du fleuve Huang pu) et des dizaines de nouveaux grands immeubles d’habitation à Puxi à l’ouest.

Le taux de croissance des grandes entreprises était tel qu’elles changeaient de siège social tous les trois ans.

 Pavillon-20chinois.jpg

Pékin et Shanghaï , avec chacune de l’ordre de 16 millions d’habitants sont rivales, économiques, culturelles et politiques.

 L’accélération des travaux a été spectaculaire !


Shanghaï a donc conduit un effort gigantesque pour réaliser la plus grande exposition universelle de tous les temps, espérant accueillir de l’ordre de 100 millions de visiteurs (dont 90% de chinois !).

 

Plus de 400 km de lignes de métro construites (rappel, le projet du Grand Paris en prévoit 140 km), des ponts, le quadruplement de la surface de l’aéroport, plus de 4 km de port déplacés vers l’aval et autant de quais rendus à la population, la marche, les jardins.

 

( A Pékin, comme à Shanghaï, des dizaines de milliers de travailleurs sont venus des campagnes pour les chantiers et ont été renvoyés dans leurs villages dès l'achèvement des travaux).

 

Hu-20et-20Sarko-20G20.jpgEt là, notre président, tout en courbette, accompagné de sa femme dont la musique militaire interprète certaines de ses chansons, fait son mea culpa et tente de renouer, de manière pragmatique, de meilleures relations avec la Chine.

 

Un objectif souhaitable, mais la méthode qui  fait passer en deux ans  de l’attitude de  Rambo à celle d’un  pénitent est-elle la plus efficace ?

Publié dans Geopolitique

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