les joies du cirque: d'Avignon à Solferino
LES JOIES DU CIRQUE : D’AVIGNON A LA RUE DE SOLFERINO
Emmener de jeunes enfants au festival d’Avignon est un régal. Les rues sont vivantes : de nombreux comédiens vantent leurs spectacles, des artistes de rue font leurs numéros, partout des affiches, par milliers, montrent la variété des spectacles proposés. Immense richesse de la création théâtrale !
A chaque coin de rue, les enfantsd découvrent des vues "magiques".
Le charmant « cirque de la puce » accueille les enfants et les font participer sur scène au spectacle. La timidité freine les ardeurs au début ; mais après trop d’enfants veulent à leur tour devenir « comédiens ».
Un petit cirque tout en rond, dans un théâtre, crée l’émotion et le plaisir du voyage, de la douceur, de l’imagination.
Pendant, ce temps là, rue de Solférino, quelques membres de la direction font leur cirque. Manuel Vals, fidèle au PS et à lui-même, poursuit ses déclarations qui dérangent mais apportent des solutions. La chef le menace, sottement, d’exclusion ; lui répond vertement. Arnaud Montebourg menace le PS d’explosion si la direction ne réfléchit pas tout de suite aux primaires ; silence, car la chef veut enterrer le projet. 
Pensez donc du nouveau au PS, de l’air frais, mais tout risque de changer et d’échapper aux militants !
Pas d’imagination, pas d’appel à de nouveaux acteurs, pas de recherche de solutions pour l’avenir. Les uns après les autres, les partis de gauche appelés par le PS à se retrouver pour faire liste commune avant les régionales, déclinent l’invitation.
Ségolène Royal se garde bien d’intervenir ; elle travaille avec sérieux et dans un esprit participatif à l’approfondissement des principaux sujets de société, les moyens pratiques et novateurs pour sortir de la crise ; elle renforce son expérience et ses contacts internationaux.
Le théâtre à Avignon est autrement plus vivant, plus vrai que ces débats datés, dépassés au sein du PS. Le cirque « Solferino » est triste !
PF