Retour au bon sens?

Vers la fin des dogmes ?

Ces derniers jours ont vu quelques responsables politiques d’envergure revenir sur des positions que l’on craignait sclérosées.

Ségolène Royal  a réussi à convaincre Verts et Modem, syndicalistes et autres personnalités de gauche,  de constituer dans sa région l’union  dès le premier tour. Des hommes et femmes libres préfigurent ainsi, malgré les positions nationales de leurs partis, le seul dispositif à même de battre Sarkozy en 2012.

 

Martine Aubry a considéré qu’à certaines conditions (reconnaissance de la pénibilité, emploi des seniors…), il était envisageable de repousser l’âge légal de la retraite d’un ou deux ans.

Laurent Fabius et quelques autres ont insisté sur l’impérieuse nécessité pour tout vainqueur des prochaines présidentielles de réduire vigoureusement le déficit public.

Face au tollé général, à gauche comme dans la majorité, créé par la double rémunération du nouveau Président d’EDF, Nicolas Sarkozy est revenu sur l’accord donné et Henri Proglio devra se satisfaire de son 1,6 million d’euros annuel !

Après le grave faux pas du débat Besson sur l’identité nationale et le ratage de la taxe carbone, il est heureux de voir revenir sinon triompher le bon sens.

A gauche, comme à droite (le bouclier fiscal par exemple !), il reste beaucoup de travail pour faire la distinction entre l’idéologie, l’engagement politique et l’intérêt des français dans le nouveau contexte européen et mondial.

Cela fera une victime collatérale : François Bayrou, qui est en train de voir fondre son fond de commerce " ni droite, ni gauche" !

PF