Copé, le politicien arrogant

Publié le par Odace

 

 

Jean François Copé, 46 ans, sorti « médiocrement » de l’ENA en 1989 est le brillant président du Groupe UMP à l’Assemblée nationale.

 

Son ambition avouée est de prendre la tête du parti, puis d’être le candidat de la droite en 2017, à moins que d’ici là…Il dispose d’un club de réflexion et collabore au grand cabinet Gide Loyrette (prenant garde d’éviter tout conflit d’intérêt, il fut toutefois conseiller pour la fusion Suez-GDF)

 

Sa brillante carrière, son aisance, son intelligence, ses diversité familiales…devraient le conduire à une certaine hauteur de vue et au respect de l’autre.cope--bertrand.jpg

 

Il a commis de nombreux ouvrages parmi lesquels, en 2006 « Promis, j’arrête la langue de bois » et en 2009, « Un député, ça compte énormément ».

Malheureusement, derrière la langue de bois se profile en permanence la mauvaise foi, et le député trompe énormément ! En définitive, il est aussi petit que le Xavier Bertrand, l’homme qu’il souhaite remplacer à l’UMP.

 

 

Ainsi ce matin (vendredi), il déclare sans vergogne :

 

<La réforme des retraites est indispensable, et il n’y en a pas d’autre possible, d’ailleurs, le PS n’a rien proposé.

La majorité des français est convaincue de la nécessité d’une réforme et refuse celle qui est élaborée par le gouvernement parce que trop injuste et ne finançant que partiellement les besoins jusqu’en 2018. Le PS a écrit un projet et, hier soir sur France 2, Martine Aubry a tenté de l’expliquer

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<Faire descendre les jeunes dans la rue, c’est irresponsable ; je demande aux parents de protéger leurs enfants en les empêchant de manifester ; certains prennent le risque d’être blessés, comme celui qui a reçu une balle de flash ball dans l’œil.

Mais pourquoi les lycéens, les étudiants et quelques collégiens descendent-ils maintenant dans la rue ; sont-ils manipulés et incapables de comprendre, sinon le détail de la réforme (mais le gouvernement a tant menti que l’on se demande qui peut vraiment comprendre), ou ressentent-ils un profond malaise (études et emploi, logement, pouvoir d’achat, considération…) ?

Et qui a tiré au flash ball sur la tête d’un jeune ? Un manipulateur de gauche ou un CRS ?

 

Comme tous ses collègues, Copé s’inquiète de ce mouvement qui s’étend sans que le gouvernement puisse vraiment contrôler ; il s’énerve et montre des traits déplaisants de son caractère.

 

Pour un futur candidat « espéré » à la Présidence, c’est bien faible ! Mais, que la droite se rassure, elle disposera d’autres candidats .

 

PF

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