Les maisons de famille

Publié le par Odace

 

LE RETOUR DES « MAISONS DE FAMILLES »


La période de l’été est traditionnellement le moment où les familles se retrouvent, pas toujours au complet compte tenu des vies de chacun, mais dans un temps sans pression où chacun se rend et se sent plus disponible.
Toutes sortes de familles, les familles recomposées comme celles qui n’ont pas connu de ruptures, se reconstituent le temps des vacances.

Parents, beaux parents, enfants, beaux enfants, gendres et belles filles, copains et amis, passent ensemble quelques jours, quelques semaines.


Des familles


 

 

 

 

Un mot tardif pour décrire une réalité quasi originelle.
Certains aiment, certains acceptent sans enthousiasme, d’autres détestent !

 « Chaque famille secrète un ennui intérieur et spécifique qui fait fuir chacun de ses membres. Mais elle a aussi une antique et puissante vertu, qui réside dans la communion autour de la soupe du soir, dans le sentiment d’être entre soi, et sans manières, tels qu’on est » écrivait Paul Valéry.

 Et pourtant, on a le sentiment, que ces rencontres familiales dépassent le rite pour faciliter un certain ressourcement.


Des maisons

Des formes originales,  par centaines de milliers ; des locutions multiples : maisons de vacance, de rapport, d’arrêt, de passe, de santé, de la culture… !

Mais restons à l’essentiel :

« Les premiers développements du cœur furent l’effet d’une situation nouvelle qui réunissait dans une habitation commune les maris et les femmes, les pères et les enfants » s’enthousiasmait JJ Rousseau.

L’habitat ayant depuis longtemps fait sa révolution, pour le pire ou le meilleur, il reste l’été pour qu’une maison dite de famille puisse jouer ce rôle de rassembleur.

Maison, appartement, camping,… l’essentiel est de retrouver une communauté de vie familiale. Comme l’écrit Charles Girard, « la maison n’est pas seulement l’instrument architectural de l’habitation, elle est le lieu à la fois symbolique et matériel de la constitution d’une identité ».

 La maison de famille

 Le mot grec oïkos signifiait selon les cas maison ou foyer ou famille.

L’appellation maison de famille paraît alors tout à fait naturelle.

 
Pendant les vacances, donc, de nombreuses familles se regroupent, se retrouvent. Redécouverte de la vie en commun, où chacun à sa manière participe. Ne serait-ce que pour aider les hôtes de ces maisons devenues joyeusement plus lourdes !

Chaque maison, chaque famille a ses règles, ses habitudes, que chacun, malgré ses différences, ses diversités, ses propres modes de vie… respecte tout en conservant son style personnel : il faut constater, avec bonheur, que les règles sont moins nombreuses et plus souples aujourd’hui que celles qui prévalaient il y a quelques 30 ans ! (Cependant, restons lucides, les cas où la maison se transforme en chambre d’hôtes familiaux, ne sont pas si rares !)

Pas de contrainte, pas d’enfermement, que tous puissent mener leur vie de vacances comme ils le souhaitent, choisissent leurs activités, plage, cheval, courses, cuisine …

Pour tous, et bien sûr les « maîtres de maison ! », une étape de renforcement de leurs racines.

 Le repas du soir est par excellence le moment de plaisir et de convivialité. Soigné, copieux, bien préparé.

Instants de joie, de rires, de souvenirs racontés, d’émotions retrouvées, d’échanges construits ou débridés. Vivre ensemble, ne serait-ce que quelques jours, bonheur constructif.


Approfondir les liens familiaux, sans qu’ils soient pesants, une démarche essentielle dans notre société de plus en plus individualiste .

 

P.F

Publié dans Politique

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